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CÔTE OUEST

Pré-générique

0'00

Devant la maison des Ewing, pendant que des déménageurs emmènent un canapé à l'intérieur, Bobby parle à Val et Gary :

Bobby :

Votre mariage a été bien secoué. Depuis que J.R. a réussi à vous séparer, maman et moi ont a guetté une chance de rattraper le coup. A mon avis, cette fois c'est le grand moment.

Devant la maison des Fairgate, Sid jette un garçon alors que Karen arrive :

Karen :

Sid, qu'est-ce qu'il se passe ? Où les as-tu trouvés ?

Karen, Sid et Annie à l'intérieur de la maison :

Sid :

Tu veux bien me laisser régler ça !

Annie :

On était dans votre chambre.

Karen et Sid dans le garage de leur maison :

Karen :

Tu rentres à la maison et tu trouves ta fille dans mon lit avec un petit voyou et à cause de ça tu ne veux plus me parler.

Sid :

Non, ce n'est pas ça. Je te parle. Mais ce que je te veux c'est ne pas parler de ça.

Karen :

Notre fille de quinze ans adore les dessins animés, nos garçons ne savent pas du tout quoi penser. Et ce sujet est tabou.

Sid, Richard, Gary et Annie à la petite fête organisée par Richard :

Annie :

Vous venez à la plage avec moi ?

Gary :

Non, non mais merci pour l'invitation.

Sid :

Rentre à la maison!

Annie :

Très bien. Je trouverais quelqu'un d'autre pour m'amuser.

Val et Gary dans leur chambre à coucher :

Val :

Je ne sais pas si on doit rester vivre ici.

Val et Gary devant l'entrée de leur maison :

Gary :

Val, j'ai fui toute ma vie. Il faut s'arrêter un moment ou un autre.

Devant la maison des Fairgate, Annie, Sid, Diana et Karen :

Karen :

Mais non ce n'est pas celle lè. Tu ne vois pas que tu t'es trompé.

Sid :

Mais elle a bu !

Karen :

Où elle s'en va demain matin ou c'est moi et avec les enfants.

La maison des Fairgate, Karen empêchant Anne de lancer un chandelier dans une glace :

Karen :

Annie, je t'en prie !

0'58

Générique :

2'05

Sid Fairgate arrive au volant de sa voiture dans le cul-de-sac. Eternuement de Sid puis toussotement. Il se gare devant son garage tandis qu'un camion de déménagement est rangé devant la maison d'à côté. Laura Avery arrive juste après Sid et se gare elle aussi devant son garage.

Laura Avery :

Bonjour Sid. Tu rentres drôlement tôt aujourd'hui ?

Eternuement de Sid.

Laura :

ha ha. Excuse-moi mais tu devrais mieux de te mettre au lit et demander à Karen de te faire un bon grog.

Sid  Fairgate :

Oui, je crois .

Laura :

A bientôt.

Sid :

A bientôt, Laura.

Laura :

Jason, tu viens, chéri. Allez, laisse les messieurs tranquilles.

Aboiements d'un chien.

Laura :

J'ai pris toutes tes affaires.

Sid entre dans sa maison. Toussotements de Sid. Sur une petite table il prend son courrier et une boîte de mouchoirs en papier. Il monte les escaliers en regardant son courrier . Il entend des rires et chuchotements provenant de sa chambre.

Un garçon :

Donne-moi une cigarette pendant que tu le veux bien.

Sid pénètre dans la chambre.

Sid :

Annie ?

Annie Fairgate :

Bonjour papa, tu rentres tôt.

3'33

Gary Ewing au volant de sa voiture se gare devant son garage puis en descend. Bobby Ewing, descend de l'arrière et ouvre la portière de Val assise devant.

Gary Ewing :

On y est.

Bobby Ewing :

Oui.

Val Ewing :

Merci Bobby.

Bobby :

Attendez je vais leur ouvrir. Vous pouvez vous y mettre tout de suite.

Un déménageur :

D'accord.

Gary :

Alors qu'est-ce que tu en penses? Tu la trouves bien?

Val :

Oh oui, bien sûr. Mais toutes ces affaires. Mais tu te rends compte?

Gary :

Oui oui je sais, maman a été sympa.

Val :

Elle a déjè payé cette maison. C'est beaucoup… alors…

Gary :

Oui.

Bobby :

On dirait une maison du Texas.

Karen Fairgate arrive en voiture et se gare devant son garage.

Gary :

Oui, oui un peu.

Val :

Mais Madame Ewing devait juste nous envoyer quelques petites choses.

Bobby :

Oui c'est vrai mais en fait nous avons tellement de choses entreposées à Southfork que l'on peut…

Karen arrive vers eux et parle en même temps que Bobby.

Karen Fairgate :

Bonjour!!!

Bobby :

…rentrer cette maison et deux comme ça. Bonjour.

Karen :

Karen Fairgate. J'habite ici.

Gary :

Oh, bonjour, excusez-moi. Euh, je m'appelle Gary Ewing.

Bobby s'adressant aux déménageurs.

Bobby :

Passez par derrière.

Gary :

Et voici ma femme Valene. Et lè c'est mon frère Bobby.

Karen :

Bonjour Valene.

Valene :

Enchanté.

Bobby :

Bonjour madame.

Karen :

Héé. Bon. Héée. Nous… nous sommes les voisins maudits. Trois enfants. Une grosse voiture. Un chien. Si le chien d'ailleurs vient vous voir, téléphonez-nous et on vous envois qui de droit ha ha avant qu'il gâche notre future amitié. Venez manger un morceau ce soir. Vous voulez?

Bobby :

Ah euh.

Karen :

Vous n'avez pas quand même quelque chose sur le feu?

Valene :

Non, bien sûr.

Karen :

Alors disons sept heures. Vous êtes d'accord?

Bobby :

Bon. J'ai un avion à prendre. Je ne peux pas. Dommage mais…

Karen :

Haaaa. Et bien alors peut-être une prochaine fois. Mais vous vous restez. Hein, Valene? A-A-A.

Gary :

Et Gary.

Karen :

Bien sûr. Ah. Oui. Bon, on se revoit ce soir. D'accord?

Gary :

Oui oui entendu.

Valene :

Entendu.

Gary :

A tout à l'heure.

Karen :

C'est ça. Au revoir. Bon voyage.

Bobby :

Merci.

Gary :

Ah. Euh. Bobby? Tu ne peux vraiment pas rester ce soir?

Bobby :

Non. Je voudrais bien mais si je reste trop longtemps loin de Dallas J.R. est capable de voler le parquet de ma chambre.

Gary et Val :

Ha.

Bobby :

J'ai à peine le temps de visiter la maison et puis j'y vais.

Valene :

Bon bah viens Bobby.

Alors que Karen s'apprête à rentrer chez elle, Sid ouvre la porte et en chasse un jeune homme.

Karen :

Et mon Dieu. Mais qui c'était? Sid qu'est-ce qu'il se passe? Mais Sid qu'est-ce que tu fais à la maison?

Sid et Karen rentrent dans la maison où ils retrouvent Annie.

Sid :

Annie, il faut que je te parle!

Karen :

Mais où les as-tu trouvés?

Sid :

Tu veux bien me laisser régler ça!

Annie :

Dans votre chambre.

Karen :

A - a . Tu. Tu sais bien que je sors toute la journée et les petits s'ils étaient rentrés?

Annie :

Ils auraient pu regarder.

Karen :

Mais c'est horrible!

Sid :

Karen! Laisse-moi régler ça tu veux!

Annie :

Vas-y frappe moi! Cela te fera beaucoup de bien!

Karen :

Annie! Ah ça y est. Le sujet est classé. Hein, ça y est. On oublie toute l'histoire.

Annie :

Qu'est-ce que je peux faire pour m'excuser? Pleurer? Je n'ai plus pleurer depuis l'âge de deux ans.

Sid :

Où vas-tu?

Annie :

Je sors.

Sid :

Je t'ai dit de me laisser régler ça!

Karen :

Ah Sid! Elle est lè depuis une semaine et elle a déjè crée dix milles problèmes. Tu ne m'as dit de ne pas bouger et je t'ai écouté. Mais tu n'as pas bougé non plus. C'est fantastique, pour couronner le tout, elle prend ma voiture.

Sid :

Elle ne reste plus qu'une semaine. On va s'en sortir.

Karen et Sid continuent leur discussion pendant qu'ils montent à l'étage dans leur chambre.

Karen :

Sid tu n'as jamais fui de ta vie. Tu le sais bien.

Sid :

On ne devient pas un bon père en une nuit.

Karen :

Mais comment pourrais-tu devenir un bon père alors que Susan se balade d'Istanbul à Alexandrie ou ailleurs.

Sid :

Annie n'y est pour rien!

Karen :

Mais tu n'y est pour rien toi non plus!

Sid ouvre le rideau de la chambre.

Karen :

Sid, il faut bien commencer à s'entendre un jour.

Sid :

Elle est venue nous voir. C'est un début.

Karen :

Elle n'est pas venue nous voir. Elle est venue nous punir toi et moi et les enfants dans le même panier.

Alors qie Sid s'aaseoit sur le lit

Karen :

Si tu veux te coucher Sid, tu changes les draps!

6'30

Alors que deux déménageurs emmènent un canapé à l'intérieur de la maison des Ewing, Val dit au-revoir à Bobby que Gary s'apprête à emmener à l'aéroport.

Valene :

On compte sur toi pour remercier ta mère pour nous, Bobby.

Bobby :

Elle ne s'attend sûrement pas à des remerciements. Et depuis que J.R. vous a séparé tous les deux, maman et moi ont a guetté l'occasion de rattraper le coup et c'est nous qui sommes très satisfaits de faire quelque chose pour vous.

Valene :

Et bien cette fois c'est pour de bon. Tu le lui diras. Oh, et puis dis à Lucy…

Bobby :

Attends, je croyais que je ne devais rien dire à Lucy.

Aboiements d'un chien.

Valene :

Oui, tu as raison. Ça ça m'a échappé.

Aboiements d'un chien.

Gary :

Tu crois qu'on devrait la faire venir ici tout de suite.

Bobby :

Bah, écoute, je ne sais pas trop. Euh, vous avez pris beaucoup de précaution et je comprend pourquoi mais euh ne pas annoncer cette superbe nouvelle à Lucy, je ne sais pas. Enfin, c'est votre fille.

Gary :

Notre mariage a duré si peu de temps la première fois. Alors maintenant on voudrait bien vérifier s'il tient le coup. Et si on fait venir Lucy et qu'on n'est pas à la hauteur?

Aboiements d'un chien.

Valene:

Mais cette fois ça marchera. On s'en est rendu comte tout de suite.

Bobby :

Ça serait superbe. Bon, je vous laisse. Gary, il faut que j'attrape cet avion.

Gary :

A tout à l'heure.

Valene :

A tout à l'heure chéri.

Bobby :

Valene. Bonne Chance.

Valene :

Merci.

Bobby :

A bientôt.

Valene :

Au revoir.

Valene regarde la voiture partie et retourne vers la maison alors que Richard Avery arrive au volant de sa voiture. Puis, une fois garé, il se dirige vers elle.

Un des déménageurs :

Euh, vous voulez bien me donner une signature.

Valene :

Oui, bien sûr.

Le déménageur :

Voilè le double.

Valene :

Merci, tenez.

Le déménageur :

Merci. Merci pour les copains.

Valene:

De rien, je vous en prie.

Richard Avery :

Bonjour la nouvelle.

Valene :

Ah, bonjour.

Richard :

Richard Avery, votre voisin.

Valene :

Mmm. Valene Ewing.

Richard :

Alors bienvenue sur la côte ouest.

Valene :

Ah oh merci. C'est une bien belle région.

Richard :

Bien sûr. Je parie que vous allez vous y plaire.

Valene:

J'en suis certaine.

Richard :

Je - je jette un coup d'œil?

Valene :

Ah oui, si vous voulez.

Richard :

Alors, d'où d'où venez-vous comme ça?

Valene :

Du Texas. Enfin, je veux dire que nous habitions le Texas avant de venir ici.

Richard :

Ah, vous avez besoin de lumière.

Valene :

Ah oui mais je n'ai pas d'ampoule. Ah ah je sais.

Ricanement au même moment de Richard.

Valene :

Je n'ai même pas eu le temps de faire un saut au supermarché et Gary a pris la voiture pour emmener son frère à l'aéroport.

Richard :

Ah mais je peux vous prêter une ampoule.

Valene :

Ah bon? Ah c'est gentil.

Richard :

Bon, je vais chercher l'ampoule maintenant. Si je ne rentre pas très vite ma femme va vous accuser de tous les pêchés du monde avant même que vous lui en donniez une raison. Mmm.

Valene :

Ha ha.

Richard :

Alors je me dépêche.

Valene :

Oui.

9'01

Val est endormie dans le noir sur le canapé lorsque Gary rentre.

Gary :

Val?

Valene :

Hmm hmm.

Gary :

Euh, qu'est-ce que tu fais dans le noir?

Valene :

Il n'y a pas d'ampoule.

Gary :

Ah.

Valene :

Bobby a eu son avion?

Gary :

Oui.

Valene :

Le voisin devait nous en apporter une pour nous dépanner mais hmm enfin c'est ce qu'il m'avait dit.

Gary :

C'est chouette de rester dans le noir.

Valene :

Hmm hmm.

On frappe à la porte une première fois puis une deuxième fois plus fort alors qu'ils s'embrassent.

Valene :

Hmmm

Gary :

Ah. superbe.

Richard :

Je ne suis pas la statue de la liberté, je suis peut-être votre voisin Richard Avery.

Gary :

Ah oui, vous êtes le bienvenu mon cher voisin. Je m'appelle Gary Ewing. Entrez.

Richard :

Ah ah.

Gary :

Merci.

Richard :

Et vous venez du Texas m'a dit votre femme.

Gary :

Euh oui oui. Oui euh merci pour l'ampoule. Vous nous sauvez la vie.

Richard :

Mon hmm cabinet, en fait je suis avocat, mon cabinet d'avocat a travaillé avec une boîte du Texas, les Pétroles Ewing.

Gary :

Et bien c'est mieux.

Valene :

Je vais essayer de trouver un abat-jour.

Richard :

Vous êtes parent avec les Ewing en question?

Gary :

Euh, oui, c'est très aimable à vous. Merci beaucoup. Euh, je suis désolé, je n'ai pas retenu votre nom.

Richard :

Richard. Et vous êtes sur la côte ouest pour créer une filiale peut-être ?

Gary :

Et bien on va essayer ça.

Richard :

Bon, oubliez la question. Et si je vous invitais avec Valine pour dîner chez nous.

Gary :

Valene.

Richard :

Ah pardon. Valene.

Gary :

Oui on a déjè été invité à côté mais c'est gentil.

Richard :

Les Fairgate m'ont pris de vitesse. Très bien, après le dîner alors ? Vous amenez Sid et Karen et je vais inviter les Ward.

Gary :

Ah…

Valene :

Mais je je…

Richard :

Allez. Demain c'est samedi et personne ne sera obligé de se lever tôt.

Valene :

Oui, c'est vrai.

Richard :

Dîtes aux Fairgate qu'ils mangent vite.

Valene :

Hmm hmm.

Gary :

Et bien d'accord.

Richard :

Et heu, ne laissez pas Karen commencer à vous psychanalyser. Elle adore jouer ce genre de comédie. Elle est comme ces filles qui le font à la radio. La seule différence c'est qu'elle le fait gratuitement.

Valene:

Ha...

Gary :

ha ha ha.

Richard :

A tout à l'heure.

Gary :

Bien. Merci.

Soupir de Val.

11'08

Sid travaille sur son moteur en marche dans le garage de sa maison lorsque Karen arrive.

Karen :

Sid? -pause- Sid? J'ai invité les nouveaux voisins pour le dîner.

Sid :

Han, j'ai un gros rhume.

Karen :

Si tu es suffisamment costaud pour travailler, tu l'es aussi pour -silence-. Ah, c'est la meilleur, tu reviens à la maison pour trouver ta fille au lit avec un petit voyou et à cause de cela tu ne veux plus me parler.

Sid :

Mais je te parle voyons. Ce que je ne veux pas, c'est parler de ça. C'est tout.

Karen :

Notre fille de quinze ans adore les dessins animés à la télé. Nos fils ne savent pas où ils en sont et ce sujet est tabou. C'est formidable.

Karen se cogne la tête contre le capot.

Karen :

Ouïe.

Puis elle va fermer le contact.

Sid :

Je ne vois pas ce que je peux faire.

Karen :

Sid, je pense sincèrement que tu devrais la renvoyer à Philadelphie tout de suite.

Sid :

Elle reste encore une semaine.

Karen :

On ne va pas tenir une autre semaine.

Sid :

Si on doit avoir de la visite, il vaut mieux se préparer. Excuse-moi.

12'27

Chez les Fairgate, la nuit est tombée. Autour de la table, Karen, Sid, Diana, Eric et Michael ainsi que leurs invités Gary et val sont entrain de manger.

Karen :

Ça c'est incroyable. Vous vous êtes vraiment séparés il y a dix sept ans et vous venez de vous remarier.

Gary :

Oui oui. On a pris notre temps, hein.

Ricanement de tout le monde.

Sid :

Et vous n'avez pas eu d'enfant la première fois?

Valene :

J'avais quinze ans et Gary en avait dix sept.

Karen :

Bouche tes oreilles, Diana.

Michael:

Bravo, vous devriez envoyer votre dossier au grand livre des records, ça marcherait.

Ricanement de tout le monde.

Karen :

Ah, c'est vrai.

Soupir de Karen.

Karen :

Bon, il vaut peut-être mieux aller chez les Avery.

Sid :

Oui, avant que Richard ne vienne nous chercher.

Diana :

Si Annie revient à la maison, tu veux qu'elle vous téléphone?

Eternuement de Sid.

Karen :

Pourquoi?

Diana :

C'est l'heure de dîner, elle n'est pas lè.

Sid :

Elle est allée faire un tour en voiture, il y a pas de problème.

Karen :

On s'est disputé. Mais heu, elle n'a pas emporté son sac ni ses chaussures, elle reviendra. Ah, oh, Annie est la fille de Sid. Il a déjè été marié. Pas avec moi évidemment. Hé ha ha ha. Elle est venue passer quelques temps avec nous.

Diana :

Nous faisons de notre mieux pour qu'elle se sente bien naturellement.

Eric :

La ferme Diana.

Karen :

On ne dit pas la ferme, s'il te plait. En part en certaines circonstances bien sûr - pause - comme celle-ci.

Sid :

Ça ne vous ennuierait pas de ne pas parler de cela maintenant.

Annie arrive au volant de la voiture de Karen et se dirige vers la maison des Ward où Kenny Ward est entrain d'écouter de la musique.

Kenny Ward :

Bon, dépêchons-nous. On est en retard.

On sonne à la porte

Kenny :

Bonsoir.

Annie :

Je suis contente que tu sois lè.

Kenny :

Chut!

Annie :

Je croyais que Ginger devait travailler ce soir.

Kenny :

Non, tu rêves, c'est vendredi, voyons.

Ginger Ward :

Bonjour Annie.

Annie :

Salut Ginger.

Ginger :

Alors, tout va bien, dis?

Annie :

Ah oui, c'est la pleine forme.

Kenny :

Elle a eu des problèmes à la maison.

Annie :

Pas la peine de vous entraîner sur ce coup-lè.

Kenny :

Euh, t'as pas à t'excuser. Tu es jeune, nous aussi. T'as des problèmes, tu viens nous voir, c'est normal, voilè.

Annie :

Bien sûr.

Kenny :

Bon. Hé hé. Euh, Ginger, tu crois pas que tu pourrais lui parler, non?

Ginger :

Ah bah écoute, moi je ne saurais pas quoi lui dire.

Kenny :

T'as raison. Tiens, écoute tu vas chez les Avery et dès que j'aurais calmé le monstre, je vous rejoindrai dans dix minutes pas plus. D'accord?

Ginger :

D'accord. Au revoir Annie. Ça ira mieux, tu sais.

Annie :

Ah, merci Ginger.

Kenny :

A tout l'heure.

Ginger :

Fais vite.

Kenny :

Oui, oui.

Annie :

C'est toujours le cas.

Kenny :

Euh, comment toujours le cas?

Annie :

Je vais toujours mieux quand je viens ici.

15'20

Chez les Avery, Karen, Val, Laura, Sid, Gary et Richard s'apprêtent à sortir du salon pour continuer la soirée dans le jardin.

Karen :

Ah ah. J'avoue que j'ai toujours eu du mal à m'y faire.

Richard :

Allons, allons Gary. Nous sommes des copains maintenant. Qu'est-ce que les Ewing vienne faire ici?

Toussotement de Sid.

Gary :

Rien que je sache.

Richard :

Très bien. Très bien. Alors qu'est-ce que vous prenez tous les deux?

Gary :

Un peu de soda pour moi.

Richard :

Hmm.

Gary :

Non, non sans blague. J'ai rien avoir avec les affaires des Ewing.

Richard :

Et tu ne veux pas donner un peu de couleur à ton soda.

Gary :

Non, non merci.

Richard :

Sid, qu'est-ce que tu prends ?

Sid :

Moi, euh, une petite goutte de cognac.

Richard :

Cognac? C'est la première fois.

Sid :

C'est pas pour moi, c'est pour mon rhume.

Richard :

Ah, voilè. Au fait, tiens, je voulais te parler de quelque chose…

Laura :

Alors, tu n'as donc jamais eu d'enfant.

Valene :

Euh, si nous avons une fille.

Karen :

Hé hé.

Laura :

Ha ha.

Richard :

Alors, Gary, qu'est-ce que tu fais toi? Dans la vie?

Gary :

Rien du tout. Je chercherai du travail dès demain.

Richard :

Aah. Très bien.

Sid :

Tu as une spécialité?

Gary :

Ah, j'ai fait différentes choses. Pour l'instant, je cherche de quoi vivre.

Richard :

Euh, si tu cherches vraiment un boulot valable, il faut t'adresser à Sid. Les moteurs de la Côte Ouest. La plus belle réussite de toute la région. En fait, c'est ce que dit sa publicité. C'est pas mal pour un type qui vivait…

Karen :

Aaah.

Richard :

…à plat ventre dans la graisse. Tenez. Pardon. Voilè.

Sid :

Oui, bien sûr… on peut en parler.

Richard :

Aah, la superbe Ginger. La perfection ambulante de la côte ouest. Ginger, voici notre nouveau voisin Gary Ewing.

Gary :

Bonjour Ginger.

Ginger :

Bonjour, soyez le bienvenu.

Gary :

Merci.

Sid :

Où est Ken?

Ginger :

Heu…

Richard :

Euh, Kenny est le maître de Ginger. Il est né sur une planche de surf, ici même en Californie. Il a du l'épouser entre deux grosses vagues. Ginger, voici notre nouvelle voisine, madame Ewing.

Valene :

Oh non, appelez-moi Valene ou Val.

Ginger :

Soyez la bienvenue parmi nous Val.

Karen :

Ken travaille ce soir?

Ginger :

Oh non non. Il est en pleine conversation avec Annie.

Karen :

Oh!

Ginger :

Elle est rentrée un peu préoccupée. Elle voulait parler à Kenny. Il sait parler et écouter.

Richard :

Kenny travaille dans le milieu des disques et il comprend très bien les jeunes.

Karen :

Ah, vous voulez bien m'excuser une minute. Sid, j'ai oublié, j'ai promis à Michael de jeter un coup d'œil sur son problème de math. Alors, j'en ai pour cinq minutes.

Sid :

Oui, oui, bien sûr, bien sûr. -silence- Hmm.

Karen se dirige chez les Ward et ouvre la porte pour voir Annie dans les bras de Kenny.

Annie :

Allons, Kenny, je croyais que l'on avait passé un moment sympa l'autre soir.

Kenny :

Ouais, c'est Vrai. Mais ma femme n'était pas juste à côté, tu vois.

Annie :

Moi, le risque ça m'excite.

Kenny :

Aaaah. Euh.

Annie :

Pas d'affolement, c'est seulement l'horrible belle-mère.

Karen :

Dehors, Annie.

Annie :

Ça t'intéresse ce que je fait.

Karen :

Ton père s'y intéresse. Et tant que je serai dans cette maison, tu ne l'entraîneras pas dans tes combines. Dehors Annie.

Soufflement de la part de Annie.

Karen :

Et bien alors Kenny. Je crois que nous devons avoir -pause- une petite discussion. On ne s'entend pas. Tu permets que je…

Kenny :

Je m'en charge.

Karen :

Merci.

Kenny :

Euh, écoute, mmm, il faut que tu saches que le numéro, c'est elle.

Karen :

Ha ha ha ha ha. Kenny, Kenny, ne joue pas les charmeurs. Tu sais bien que cela ne marche pas avec moi .

Kenny :

Et pourquoi tu es revenue ?

Karen :

Ha, je te trouve plutôt pas mal, Kenny. A ta place, je crois que je n'approcherai pas d'Annie. Evite de lui parler, de la regarder.

Kenny :

Non mais j'essayais de me rendre utile, moi.

Karen :

Oui, je sais mais Sid Fairgate ne s'arrêtera pas lè pour chercher qui séduisait sa fille. Hé hé. Non, lui, il t'arrangera ton portrait et tu ne seras plus terrible mon pauvre. -pause- Hmm.

18'45

Chez les Avery où Annie a rejoint la soirée.

Annie :

Tu ne peux pas savoir comme je me sens mieux maintenant.

Ginger :

Oh Kenny trouve toujours les mots justes.

Annie :

Oh ça…

Sid :

Excusez-moi. Annie, tu rentres.

Annie :

Pourquoi ?

Sid :

Tu n'as pas été invitée.

Annie :

Tu ne préfères pas que je sois lè pour m'avoir sous la main.

Sid :

Tu rentres à la maison !

Eternuement de Sid.

Annie :

Je demande à Richard si je peux rester. Richard, pas de problèmes si je reste un peu.

Richard :

Bien sûr, reste. Tu as soif?

Gary :

Ah, Sid, ce travail dont tu parlais, c'était sérieux ?

Sid :

Un travail ? Ah oui oui, oui oui bien sûr, bien sûr. On peut en parler.

Gary :

Mais je ne sais pas si je saurais vendre des voitures.

Sid :

Et bien, on verra ça. Viens demain matin. Tiens, on peut partir ensemble.

Gary :

Bon, d'accord.

Annie :

Tu sais ce que j'ai envie de faire ? J'ai envie de courir pieds nus sur la plage et après entrer dans l'eau tout habillée. Et après en ressortir complètement trempée et puis retirer mes vêtements et me rouler dans le sable jusqu'è ressembler à une belle côte de veau panée. Quelqu'un veut venir le faire avec moi ?

Richard :

Je trouve ça, super !

Valene :

Mmm, je crois que la partie pieds nues sur la plage me paraît très intéressante. Je n'ai jamais vu la mer, même une plage de toute ma vie. Lucy non plus n'en a jamais vu et elle a presque ton âge. Tu seras peut-être par ici quand elle viendra et tu l'emmèneras sur la plage.

Laura :

Alors ?

Annie :

Tu es partante, Laura ?

Ricanement de Laura.

Laura :

Non, merci.

Annie :

Non. Je crois que le bain de minuit c'est pas ton style.

Valene :

Annie. -pause- Peut-être que demain on pourrait aller à la plage et puis on peut peut-être déjeuner ensemble?

Annie :

Bien sur.

Valene :

Annie, ça me plairait beaucoup.

Richard :

Hé, écoutez, je crois que c'est superbe comme idée, une vraie merveille. Ha ha ha.

Annie :

Comment vous vous appelez déjè?

Gary :

Héeeee Gary Ewing.

Annie :

C'est vous qui avez une fille de mon âge.

Gary :

Oui, c'est ça.

Annie :

Vous venez vous baigner avec moi.

Gary :

Non, non mais merci pour l'invitation.

Annie :

Alors et toi?

Sid :

Rentre à la maison.

Annie :

Richard a dit…

Sid :

Tu rentres.

Annie :

Très bien je vais trouver quelqu'un d'autre pour m'amuser.

Sid :

Je suis désolé, Richard.

Richard :

Aahhh ce n'est pas grave. Elle est encore bien jeune.

Annie :

Il vous en a fallu du temps. C'est pas grave et ça va rester entre nous.

21'08

Fin de la soirée. Tout le monde rend chez eux quand Annie arrive au volant de la voiture de Karen avec Diana, les deux complètement ivres.

Rire de Karen.

Richard :

Et voilè.

Karen :

Et merci, c'était formidable.

Richard :

C'est ce qu'on appelle une bonne soirée.

Gary :

Ah ah oui.

Sid :

Bonsoir.

Richard :

A bientôt.

Gary :

Merci.

Karen :

A bientôt.

Annie et Diana :

Elle descend de la montagne à cheval, elle descend de la montagne à cheval, elle descend de la montagne, elle descend de la montagne.

Karen :

Qu'est-ce que vous faites ici?

Annie et Diana :

Elle descend de la montagne à cheval la la.

Annie :

Quand je dit que je vais faire quelque chose je le fait.

Karen :

Dommage que tu ne puisses pas le faire toute seule.

Diana :

Elle descend de la montagne à…

Karen :

Ne rentre pas dans la maison comme ça.

Diana :

…cheval.

Karen :

Enlève-moi vite ce…

Sid arrive et donne une claque sur les fesses de Diana.

Karen :

Mais non ce n'est pas elle. Tu t'es trompé. Ça ne va pas?

Sid :

Mais elle a bu!

Karen :

Elle peut remercier le ciel, crois-moi. Annie doit s'en aller et elle partira dans la matinée.

Sid :

Ne me donne pas d'ordre!

Karen :

Notre fille de quinze ans va se baigner la nuit dans l'océan pacifique, le ventre plein de whisky. Miracle elle s'en sort. Je ne veux pas compter sur la chance la prochaine fois.

Diana :

Je trouve que Annie c'est de la dynamite. Ah ah ah ah.

Karen :

Tu as entendu, n'est-ce pas? Si tu n'as pas assez d'autorité pour protéger nos enfants alors je vais le faire.

Anne et Diana rigolent et jouent avec le tuyau d'arrosage.

Karen :

Alors ou elle part dans la matinée ou c'est moi et avec les enfants. -pause- Et toi tu viens.

Anne prend le tuyau d'arrosage et arrose les plantes. Son regard se croise avec celui de Val et elle se met à sourire. Mais quand Sid s'approche d'elle, elle rentre à la maison et Sid reste tout seul.

23'17

La chambre à coucher des Ewing. Val et Gary sont dans leur lit.

Valene :

Peut-être que l'on ne devrait pas habiter ici? Tu as vu ce pauvre type ce soir? … et cette jeune fille?

Gary :

Mais cette jeune fille, c'est pas Lucy, écoute.

Valene :

Mais je sais mais elle est comme Lucy, elle a grandit loin de son père. Et pour Lucy, c'est encore pire, elle n'a même pas sa mère.

Gary :

Chérie, nous ferons venir Lucy dès que nous le pourrons et tout sera merveilleux.

Valene :

Oui, quand tout va s'arranger… si… c'est vrai -pause- ah c'est pas un endroit où tout peut recommencer. J'ai bien observé tout le monde.

Gary :

Oui tu m'as observé. Ça, je l'ai remarqué.

Valene :

Qu'est-ce que tu veux dire?

Gary :

Mais tu me regardais pour savoir comment je m'en sortais avec Sid et Richard. Quand j'étais au bar, je sentais ton regard qui ne me quittait pas. Val, tu crois vraiment que j'allais boire de l'alcool. Je sais où j'en suis, je sais que je ne supporte pas. T'as pas confiance en moi.

Valene :

Si mais… j'ai confiance en toi, je… je crois que j'étais inquiète.

Gary :

Ecoute, arrête de m'observer sans arrêt. C'est étouffant. Si on ne se laisse pas respirer, on ne pourra pas vivre nulle part.

Silence puis soufflement de Gary.

Gary :

Chérie écoute, je suis désolé. -pause- Tout va se passer très bien. -pause- Accorde-nous une petite chance.

24'47

Chez les Fairgate, couloir de l'étage. Annie s'apprête à partir quand Karen entend une porte se fermer. Elle se lève pour aller voir et surprend sa belle-fille.

Karen :

Quelle surprise!

Annie :

Si je part c'est parce que je le décide.

Karen :

Ecoute, tu ne peux pas partir au milieu de la nuit.

Annie :

Ne me dit pas que tu as peur pour moi.

Karen :

J'ai peur à cause de la nuit. Ce ne sont pas des affaires de Diana?

Annie :

Les miennes ne sont pas propres. On ne peut pas dire que tu fais souvent la lessive.

Karen :

Ah ah. C'est vrai tu as raison. Tu veux savoir ce que je pense.

Annie :

Non.

Karen :

Je pense qu'avant d'arriver ici, tu voulais que tout marche entre nous. Tu faisais que ce beau rêve de parvenir à t'adapter facilement ici. Mais quand tu es arrivée, il y a eu quelques ratés, ce qui est tout à fait naturel au début. On était prêt à faire des efforts mais tu as eu peur.

Annie :

T'es folle ou quoi?

Karen :

Le plus drôle c'est que même maintenant tu essayes de t'adapter. Regarde-toi? Tu essais d'être Diana. Si tu voulais admettre que tu veux t'assimiler, que tu veux faire partie de cette famille, on pourrait y parvenir. Mais tu te déguises avec les affaires de ta sœur. A quoi tu joues maintenant? A la fille qui s'enfuie de la maison?

Annie :

Je t'ai dit que mes affaires étaient sales!

Karen :

Je n'avais encore jamais remarqué cette fascination de la propreté.

Alors que Annie descend l'escalier, Karen l'arrête et la force à se regarder dans la glace.

Karen :

Annie! Annie, je t'en prie! Allons regarde-toi?

Annie prend un chandelier et le lance à deux reprises dans la glace.

Karen :

Annie!

Alors que Sid arrive, Anne lance le chandelier en direction de Karen mais la rate puis elle s'enfuie dans la nuit.

Sid :

Annie! -pause- Annie!

Karen :

Fais attention où il y a du verre.

Sid :

Laisse-moi passer!

Alors que Sid et Karen remontent en haut, Diana, Eric et Michael les attendent sur le palier.

Karen :

Sid! Sid! Au lit s'il te plait!

Michael :

Qu'est-ce qui se passe?

Karen :

Demain. Demain. Va au lit. Allez Diana, dépêche-toi. Oh, Sid. Sid, Sid mais où tu vas?

Sid :

C'est toi qui a dit que je devais choisir!

Karen :

Sid, il le fallait. Il fallait que j'essaie. J'ai essayé…

Sid :

Je vais retrouver Annie. Je vais l'emmener quelque part. Elle devait théoriquement rester deux semaines ici. Je la verrai pendant deux semaines.

Karen :

Il fallait que j'essaie quelque chose. Tu n'as rien fait toi!

Sid :

Si tu n'es pas lè à mon retour, laisse-moi un mot que je sache où voir les enfants.

Karen :

Il faut bien que quelqu'un ici ait un peu de courage.

27'27

Le lendemain matin, le cul-de-sac. Michael, Diana et Eric s'en vont faire du vélo suivi de Kenny et de Ginger. Gary sort de cheez lui alors que le téléphone sonne et que Val dans sa chambre décroche.

Valene :

Allo, oui… Annie, mais qu'est-ce qu'il y a? Oh, non! Mmm… non, Annie… tu devais appeler ton père, voyons! Bon, bon, oui, c'est bien ennuyeux. Bon, très bien, dis-nous où tu es?

Gary arrive chez Karen, la porte est ouverte et Karen passe l'aspirateur.

Gary :

Karen. Karen!

Karen :

Aaah, bonjour. Ah, je t'en pris rentre…

Gary :

Merci.

Karen :

…si tu n'as pas peur de vivre dangereusement. C'est Annie, un petit cadeau d'adieu, sept ans de malheur. Aaah! Sid n'est pas lè. Je crois que tu peux prendre un premier jour de congé et moi aussi ça nous fera du bien.

Gary :

Bon bah alors je rentre chez moi et j'attend le retour de Sid.

Karen :

Tu risques d'attendre longtemps. Tu veux un petit café en attendant.

Karen voit Valene partir en voiture.

Karen :

Valene s'est levée tôt?

Gary :

Oui, euh… elle avait envie d'aller se baigner.

aren :

Ah, c'est pas vrai.

Gary :

Pardon… qu'est-ce qu'il y a?

Karen :

Non, rien de grave.

Sid arrive en voiture et de gare.

Sid :

Aahhhh.

Karen :

Sid!

Sid :

Deux minutes d'avance et elle arrive à disparaître.

Karen :

Tu es allé voir la police, je suppose?

Sid :

Oui, je suis allé voir la police. Elle a dix huit ans. Elle est trop âgée pour être considérée comme en fuite et elle n'est pas partie depuis trois jours. Elle n'est donc pas disparue. Ooooh, mon Dieu, excuse-moi, Gary! Je t'ai totalement oublié.

Gary :

Non, ça ne fait rien, c'est pas grave.

Sid :

Ecoute, laisse-moi le temps de faire une petite toilette et on s'en va. D'accord?

Gary :

Oui, bien sûr. Je t'en pris, je t'attend. Et s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire tu me le dis.

Sid :

Merci.

Eternuement de Sid. Alors que Sid rentre chez lui, Gary fait un signe de la tête à Karen et se dirige vers chez lui.

29'37

Le commissariat de police. Valene en sort avec Annie et se dirige vers sa voiture.

Annie :

Ce qu'il me surprend, c'est que je n'ai même pas pensé à racoler.

Valene :

Alors, qu'est-ce qui s'est passé?

Annie :

Bien, après m'être sauvé, j'ai… j'ai fait de l'auto-stop. Je suis arrivé à ce bar. Il il y a un type qui s'est assis à côté de moi. On a bavardé. Il avait l'air sympa alors je lui ai demandé un peu d'argent.

Valene :

Mais je croyais que tu n'avais rien fait?

Annie :

Je n'ai pas dit que j'ai fait quelque chose pour de l'argent. Je lui ai demandé un peu d'argent et je me suis retrouvé lè. Le type c'était un flic. Valene : Et pourquoi tu m'as appelé moi?

Annie :

Aaah, j'ai d'abord appelé Kenny Ward. Le capitaine courageux c'est dégonflé.

Valene :

Pourquoi pas ton père? Karen?

Annie :

Non, non après hier soir, il n'en ait pas question. Enfin bref, je me suis rappelé que vous étiez lè hier. Je ne connais personne d'autre dans toute la Californie. Alors je me suis dit que je devais tenter le coup avec vous. Ecoutez, -pause- je ne veux pas retourner chez mon père.

Valene :

Annie, tu sais bien qu'il le faut. J'ai dit à la police que tu habitais chez ton père et si tu ne viens pas à l'audience c'est moi qui aurait des problèmes. Allez viens.

Annie :

Dites, je ne pourrais pas habiter chez vous quelques temps?

Valene :

Ha ha. Non, Annie.

Alors que la voiture démarre.

Annie :

Il faut que j'y retourne tout de suite? Il me faudrait un peu de temps pour me remettre les idées en place.

Valene :

J'ai peut-être une idée.

Val et Annie arrivent sur le bord de mer et Val se dirige doucement vers la plage, enlève ses chaussures et les laissent avec son sac sur le sable pour aller courir dans l'eau sous le regard amusé de Annie. Celle-ci s'aperçoit du sac, le prend et en sort les clefs de la voiture et se demande si elle doit partir. Peu après, Val est assise sur la plage et Annie vient la rejoindre.

Annie :

J'ai réfléchi. Vous m'avez fait confiance. Vous avez confiance en moi? J'aurais pu me sauver.

Valene :

Il fallait que je te fasse confiance. Ou alors que j'abandonne mon idée de courir dans l'eau.

Annie :

C'est votre fille?

Valene :

Oui.

Annie :

Où est-elle?

Valene :

Au Texas. Avec la famille de mon mari. Elle y vit depuis qu'elle est venue au monde.

Annie :

Et pourquoi pas avec vous?

Valene :

Disons que… c'est comme ça, quoi. Ça n'a pas été possible.

Annie :

Vous pourriez l'avoir avec vous si vous l'aviez voulue… vraiment voulue.

Valene :

C'est-ce que tu te dits pour ton père, c'est ça Annie?

Annie :

Oui.

Valene :

Oui?

Annie :

Non. Je sais que c'est ma mère qui ne voulait pas que je vois mon père. Elle n'arrêtait pas de déménager.

Valene :

Et maintenant, elle déménage toujours?

Annie :

Elle repose à Philadelphie. Elle repose… c'est ce que ma grand-mère disait toujours. Moi, je dirai plutôt pourris. Ma mère était un peu dingue en fait… En fait, c'était plutôt ma grand-mère qui… nous empêchait de voir notre père. Elle le détestait parce que… c'était un mécanicien. Il aurait pu être n'importe quoi, elle trouvait toujours un moyen plus ou moins valable pour m'empêcher d'aller le voir ou pour l'empêcher de venir nous voir chez nous.

Valene :

Si tout ça est vrai, comment se fait-il que tu détestes autant ton père?

Annie :

Grand-mère est morte. Je n'ai plus personne à détester.

35'41

Le jardin des Fairgate. Karen est entrain de jardiner quand Sid sort de la maison.

Eternuement de Sid

Karen :

Sid, où est-ce que tu vas?

Sid se dirige vers la maison des Ewing. Alors qu'il va frapper, il voit Valene revenir avec Annie. Une fois la voiture garée, il s'approche d'eux.

Sid :

Où étais-tu partie, Annie?

Annie :

J'ai été jetée dehors. Alors, je suis partie.

Sid :

Où l'as-tu retrouvée?

Annie :

En taule, papa! Oui j'y étais!

Sid :

Quoi? Mais pourquoi tu étais en prison?

Annie :

J'ai été embarquée. Réfléchis! Et n'oublies que c'est elle qui m'a virée au milieu de la nuit.

Sid :

Ça c'est faux, Annie.

Annie :

Je n'avais pas le choix et il me fallait du pognon.

Sid :

Est-ce que tu vas me dire pourquoi tu as été arrêtée?

Annie :

Racolage. Tu connais? Racolage dans la rue! T'as besoin d'un dessin! Comment t'appelais ça quand tu travaillais sur le trottoir, chérie?

Sid la gifle et Annie la lui rend sous le regard de Valene, Karen et Gary. Sid la prend dans ses bras et alors qu'elle est prête à se laisser aller, elle le rejette et vers la maison des Fairgate avec Sid qui la suit.

Karen :

Elle a été vraiment embarquée pour racolage? Valene : Oui mais je suis persuadée qu'elle est innocente.

Karen :

Non coupable serait plus juste. Bon. De toute manière, hmm, je te remercie.

Valene :

Mais je t'en pris.

Gary :

Ça va. Ce n'est rien. Nous en parlerons pendant que nous déferons les valises. On défait bien les valises, hein?

Silence de Val

Gary :

J'ai fui pendant toute ma vie. Il faut que je m'arrête à un moment.

Valene :

Non. Cette maison est… éé… mais c'est cet endroit je… oh… je ne sais pas.

Gary :

Allons Valene j'ai… enfin c'est un endroit assez super. Ecoute, ça suffit je ne fuis plus. C'est ma dernière chance de ne plus fuir.

Val acquiesse et ils rentrent chez eux.

38'27

La maison des Fairgate, Annie est sur son lit et Sid frappe à la porte.

Sid :

Annie?

Sid ouvre la porte et rentre.

Sid :

Annie. Je… je voudrais… je voudrais que ça puisse s'arranger entre nous. -pause- Je… je voudrais pouvoir me racheter. Envers toi… pour ces dix huit années. Tu comprends? -pause- Mais je je ne peux pas le faire ma chérie. Tout ce que je peux faire c'est essayer de devenir soupir le meilleur père qui soit pour… enfin à partir de maintenant. Je me rappelle très bien mon père, il avait ce genre d'attitude comme si je lui devais quelque chose tu sais même étant tout jeune je pensais qu'il avait tort. Je me disais que que ça devait être l'inverse, que c'était au père de devoir quelque chose aux enfants. Donc je te dois -silence- je te dois tout ce que je peux avoir. Je te dois ce que je sais. Ça ça ce n'est pas beaucoup, je l'admet. Je peux t'aider à claquer des doigts ou bien à cracher entre des dents -silence- comment t'occuper de ton moteur -silence- tu sais déjè comment te battre -silence- et puis surtout je -silence- je crois que -silence- je te dois une famille. Cette famille que tu devrais avoir et elle est à toi si tu veux. J'espère que tu acceptes. Ce que je ne te dois pas c'est -silence- une gifflee à toute volée. -silence- Annie, J'espère que tu vas rester toute la semaine avec nous et et j'espère que tu reviendras plus tard -silence- et tu resteras aussi longtemps que tu le voudras. -silence- Est-ce que tu veux me dire ce que je peux faire pour que tu restes ici? silence Bon, je crois que tu as envie d'y réfléchir.

Sid passe la main dans les cheveux de sa fille et alors qu'il se retourne pour quitter la chambre, Annie le regarde et baisse la tête dès qu'il la regarde à nouveau. Une fois son père parti, elle prend une peluche sous on lit, la serre et se regarde dans la glace.

41'36

Sid redescend l'escalier en enlevant sa veste et croise Karen.

Karen :

Sid, tout va bien? Sid?

Sid pénètre dans le garage suivit par sa femme et ouvre la capot de sa voiture.

Karen :

Sid, je suis désolée.

Sid :

Pourquoi?

Karen :

Hier soir, ma scène avec Annie.

Sid :

Tu as essayé.

Karen :

Oui, oui je sais mais mais mais je…

Sid :

Non, tu as réussi à la toucher. Elle n'aurait pas fait ça si tu n'avais pas réussi.

Karen :

Ah, écoute, qu'est que tu dis là? Hein, qu'est-ce que tu dis?

Sid :

Merci.

Karen :

Mais je t'en pris.

Les deux éclatent de rire puis

Karen :

Ah, tu m'as eu, hein?

Murmures des deux.

Karen :

Je t'aime.

Sid :

Je t'aime.

Rire de Karen.

Sid :

On va faire un tour en voiture?

Karen :

En voiture?

Sid :

Viens, on peut essayer. On ne l'a jamais fait. Allez viens. On essaye.

Karen :

Non, c'est pas vrai? Tu plaisantes? Dis?

Sid :

Mais non.

Karen :

Ah, bon. On trouve un moyen terme.

Sid :

Ah?

Karen :

On essaye à l'arrière.

Ricanement des deux.

Karen :

Oui. Oui.

Karen et Sid se dirigent vers la voiture et montent à l'arrière et le portail automatique du garage se ferme.

Pendant ce temps dans le cul-de-sac, Laura essaye sans succès de faire démarrer la tondeuse. Richard arrive et pousse sa femme pour prendre sa place et en essayant de faire démarrer la tondeuse, il arrache la poignée. Chez les Ewing, Val enlève la pancarte à vendre pendant que Gary marque le nom Ewing sur le portail. Puis la porte du garage des Fairgate s'ouvre et Sid au volant avec Karen à ses côtés s'en vont à toute allure du cul-de-sac sous les regards médusés des Ewing et des Fairgate alors que les Ward, leurs vélos accrochés à l'arrière de leur voiture reviennent de leur escapade.

L'épisode se termine avec l'éternuement de Sid alors que leur voiture descend à toute allure la colline du seaview Circle.

44'16

Générique de fin

45'03

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